La revue de l'AFL

Les actes de lecture   n°58  juin 1997

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DES REGARDS CROISÉS
SUR LA LITTÉRATURE DE JEUNESSE (Suite)

 

À Charleville-Mézières, lieu du 5ème congrès de l'AFL, nous souhaitions d'une part célébrer le 20ème anniversaire des Bibliothèques Centres Documentaires et avec elles l'entrée massive des livres dans les écoles, d'autre part rendre hommage à la sortie d'ELSA et, avec ce logiciel, à la présence d'une centaine d'extraits issus de la littérature jeunesse dans un entraînement technique. Double reconnaissance de cette littérature comme support majeur de l'apprentissage de la lecture.

Reconnaissance mais aussi vigilance. Afin de parler de l'écriture, de l'idéologie aussi, cinq intervenants ont été conviés à participer à une table ronde : Raoul Dubois, Jean Fabre, Marie Isabelle Merlet, Alain Serres et Florence Schreiber, représentant tout à la fois la critique, l'édition, la création, la sélection et la promotion. Afin qu'il y ait véritablement rencontre et discussion entre ces participants, entre eux et avec la salle, Yvanne Chenouf, l'animatrice de cette table ronde, est allée les rencontrer un par un, afin de bien s'imprégner de leurs positions et de leurs propositions.

Dans notre précédent numéro (A.L. nø57, mars 97, pp. 82 à 91)figuraient le texte d'Yvanne Chenouf introductif aux débats et le résumé des entretiens qu'elle avait préalablement eus avec Raoul et Jacqueline Dubois et Jean Fabre, entretiens augmentés de quelques extraits de leurs interventions.
On lira ci-après la suite de ce compte-rendu composé des transcriptions de ses conversations avec Marie Isabelle Merlet et Florence Schreiber.


 

 

Entretien avec Marie-Isabelle Merlet

Marie-Isabelle Merlet est bibliothécaire. Elle faisait partie de La Joie par les Livres au moment du lancement des BCD. Elle travaille aujourd'hui à Beaugrenelle, dans le 15ème arrondissement de Paris et participe à de nombreuses sélections dans le cadre des bibliothèques de sa ville mais aussi de l'association Lire pour Comprendre, spécialisée dans les documentaires. Quand elle juge la production défaillante, elle se montre d'une rigueur optimiste ou d'un pessimisme confiant, c'est selon. Elle dit, par exemple : " c'est pas mal mais quand on aura mieux on pourra les jeter " ou alors " en corrigeant les livres les uns avec les autres, les enfants doivent se rendre compte qu'il n'y a pas accord sur les questions vives de la société. " Les idées aussi, elle préfère les corriger les unes par les autres, en philosophe qu'elle fut d'abord et qu'elle reste, refusant toujours qu'une conclusion ressemble à une clôture. Quand l'édition française souffre et se ferme, elle souhaite qu'on traduise encore plus les livres étrangers, et encore davantage pour pousser les auteurs français à produire des choses nourrissantes, épaisses, originales. Elle piste les créations davantage que les créateurs n'hésitant pas à proclamer que : " le risque quand on commande un livre, c'est qu'un auteur vous l'apporte. "

Interrogée d'abord sur la production en général, elle répond : " J'ai vu une énorme évolution, extrêmement positive, dans tous les domaines ; même si certains vivent sur leurs acquis, d'autres se renouvellent profondément. "

 

- Ceux qui vivent sur leurs acquis c'est...

Les albums

Peut-être les albums qui ont été le premier secteur de l'édition à décoller. S'il y a de nouveaux auteurs comme Claude Ponti, quelqu'un de très important qui a déjà une œuvre, qui est réellement novateur, on a l'impression qu'il y a beaucoup d'albums qui sont des redites de choses déjà très bien dites par d'autres, tant au niveau du graphisme que des textes. Récemment, les mutations ne sont pas très profondes.

- On parle beaucoup des éditions du Rouergue comme maison d'édition originale.

C'est vrai, c'est intéressant mais c'est quand même un peu "exercices de style". On ne se nourrit pas de ça en profondeur. Il y a des albums qui marchent très bien avec les enfants comme Yoyo l'ascenseur. J'aime beaucoup mais ce n'est pas quelque chose qui touche aussi profondément que Max et les Maxi-monstres (1) ou Le géant de Zéralda (2). Ponti, oui, c'est aussi important, ça touche profondément. Donc, il y a quelques auteurs nouveaux et, que ce soit ce qui nous vient par le biais de traductions, que ce soit ce qui nous vient par le biais des auteurs français, c'est de bien meilleure qualité qu'il y a 20 ans mais ce n'est pas forcément si novateur que ça. Elzbieta (3) c'est intéressant comme graphisme mais pas toujours comme histoire. Kveta Pakovska (4), je ne sais pas faire vivre ça auprès des enfants. Je trouve que c'est intéressant de leur proposer de la peinture. Mais ce sont mes propres limites. J'ai des collègues qui sont complètement enthousiastes.

Les romans

Les romans ont décollé ensuite avec les collections de poche notamment et là, je trouve qu'on est en train de rattraper notre retard. Les enfants étrangers, notamment les anglophones, avaient des tas de choses essentielles à se mettre sous la dent. On commence à y avoir accès grâce aux traductions et donc on peut penser que les auteurs français vont se décider. Alors, je sais que le discours ambiant c'est : " et pourquoi toutes ces traductions ? " Lorsqu'il y aura eu la pleine dose de traductions, c'est-à-dire énormément, et bien les auteurs français s'y mettront.

- Ils ne pourraient pas s'y mettre sans ça ?

Je ne pense pas, non. On n'a pas toujours besoin de tout réinventer.

- Le problème c'est moins la traduction que le fait que ça soit circonscrit à un pays ou deux, c'est-à-dire qu'on n'ait pas de choix plus large.

Traduire de l'espagnol, ce n'est pas très rentable parce qu'ils sont plus en retard que nous. Les pays de l'Est, éventuellement. Je suis sûre qu'on rate aussi beaucoup de romans hollandais parce que leur littérature est tout à fait substantielle. (...) Des auteurs comme Pef disent que c'est lorsqu'ils ont vu la production de Roald Dahl qu'ils se sont dit : " moi aussi, je pourrai écrire pour les enfants, ça m'intéresse, c'est pas ennuyeux, c'est pas conformiste, c'est pas écrire pour les instituteurs, des phrases de rédaction, je peux vraiment me faire plaisir en écrivant. "

- Tous les romanciers français ont-ils encore besoin de "s'épaissir" ?

Je crois. Il y en a qui commencent à devenir intéressants. Honaker a fait de bons livres fantastiques chez Rageot. Dans ce registre, ou bien à la manière des grands romans populaires, il a vraiment du souffle. Ce qu'on a très souvent chez des auteurs français, ce sont des choses qui ne sont pas du tout inintéressantes mais très difficiles à faire passer pour des enfants. C'est du style de Nadine Brun-Cosme, que je trouve intéressante, mais c'est très psy. quand même. Les enfants ne demandent pas particulièrement de message, à la rigueur ils peuvent l'avaler si l'histoire est très prenante mais ce n'est pas très facile de leur faire lire ça.

- Les enfants sont-ils aussi rebelles qu'on le dit aux aventures d'écriture ?

Ce que les enfants appellent aventure, c'est ce qui les intéresse. Peu importe que ce soit une aventure ou pas. Si on sent trop le message de l'adulte, c'est que quelque chose n'est pas abouti.

- Pourquoi des collections comme Les Quatre Coins du Temps chez Bordas ou alors La Bibliothèque Internationale, qui avaient un contenu intéressant, n'ont-ils pas eu de prolongements ?

Dans les deux collections citées, il y a beaucoup de traductions. On ne manque pas de livres aujourd'hui qui aient de l'épaisseur, de la densité, mais les auteurs français sont encore très très loin.

- À quoi attribuer cela ? À un travail d'éditeur qui ne se fait pas ?

Pour le moment, il y a le succès de Daniel Pennac, lié au succès de Comme un roman (5) qui a beaucoup touché les adultes. Du coup, les enfants ont entendu parler de Pennac romancier et c'est vrai qu'ils ne sont pas déçus. Sou œuvre fonctionne. Avant, ils n'allaient pas vers lui.

- Le message de Pennac est pourtant simpliste. Rien ne prouve que le plaisir d'entendre des histoires conduit à les lire seuls.

C'est ce que j'ai obtenu parfois avec des non lecteurs à Clamart. Après des mois et des mois où on leur racontait des histoires tous les jours alors qu'ils venaient pour faire les imbéciles, et bien ils revenaient pour les histoires et des histoires aussi fortes que possible. Au bout de plusieurs mois, ils ont accepté qu'on lise avec eux à haute-voix et puis, après cette expérience d'un roman lu ensemble, ils ont accepté d'en lire un tout seul. Ils ont relativement aimé, ils ont été jusque-là quand même, après toute une vie d'échecs. Je suis convaincue du rapport entre l'écoute du conte, les présentations de livres et la lecture. Ceci dit, le succès de Pennac nous a fait un drôle d'effet, on a retrouvé le langage des bibliothécaires.

- Oui, les bibliothécaires misent beaucoup sur le goût de lire mais l'amélioration de l'offre peut-elle seule résoudre les problèmes ?

Il y a un phénomène que j'aimerais bien analyser : plus la situation s'améliore, plus les enfants développent des résistances en lecture. Je suis étonnée de voir que, lorsqu'on présente des livres dans des classes sans problème qui avalent comme des petits pains tout ce qu'on leur propose, sans douleur, les enfants adorent et prennent en effet les livres avec un certain enthousiasme. Et puis on s'aperçoit qu'ils les reposent, se demandant si celui qu'on va présenter n'est pas mieux. Ils demandent sans arrêt à faire un échange et puis ils repartent soit sans rien, soit avec leurs vieilles amours, c'est-à-dire des documentaires ou tout à fait autre chose.

- Comme si le choix les angoissait ?

Le choix les angoisse, l'excès de richesse aussi. On a tellement embelli le produit qu'ils doivent se demander s'il n'y a pas plus beau encore et donc s'ils ne vont pas être déçus : est-ce-qu'il n'y a pas mieux à côté ? Je trouve ça terrifiant. Inversement, les livres que nous pilonnons, que nous retirons de la circulation pour des raisons volontaires et non seulement à cause de leur état matériel sont repris, par exemple, par des écoles qui n'ont pas de moyens. On reçoit alors des lettres de remerciement qui nous disent que les enfants sont heureux. Je suis gênée de donner des rebuts et pourtant il y a une faim, une faim suffisante pour que ces livres aient une vie. Et nous qui proposons encore mieux, nous nous confrontons à plus suffisamment de faim. C'est un phénomène de société de consommation et je trouve ça très angoissant. J'ai l'impression qu'on ne parle pas beaucoup de ça et j'en suis très préoccupée car ça s'est beaucoup aggravé.

- La surproduction fait qu'on se détourne, qu'on n'a pas le temps d'approfondir, de relire.

Les éditeurs ont fait beaucoup d'efforts pour que ça soit plus facile d'accès, plus attrayant et du coup, un enfant se dit que c'est suffisamment intéressant pour qu'il surmonte la difficulté initiale. On arrive à le convaincre et il voit un livre plus facile encore et c'est celui qu'il prendra parce que, finalement, ça ne vaut pas le coup de faire un effort. C'est dommage.

- On parle beaucoup de la pénurie de ce qu'on appelle les premiers romans.

Il y a encore beaucoup à faire dans ce domaine. Mon sentiment c'est qu'on offre des choses vraiment riches qui nous touchent nous, les adultes, et même les enfants de maternelle et de crèche. C'est suffisamment fort pour qu'il y ait différents niveaux de lecture et puis, au moment où on les largue " maintenant tu peux lire tout seul " , il y a un appauvrissement brutal. Tout à coup, ça se rétrécit, ça s'étrangle au ras des pâquerettes, avec juste un petit peu de fantaisie qui ne fonctionne pas très bien sur des sujets qui marchent : des vampires, des sorcières... Et puis, au niveau des CM, on retrouve des vraies lectures, une grande richesse. Très peu de livres valent la peine d'être lus au niveau des lecteurs débutants.

- En simplifiant ces premières lectures, on entre peut-être dans la peur que les enfants n'y arrivent pas et du coup, ils ont bien raison d'avoir peur. Pourtant, il y a des auteurs comme Arnold Lobel, par exemple, qui font des textes courts plutôt intéressants.

ça, ce sont des premières lectures, des livres faciles à lire. Il se trouve que c'est traduit, donc peut-être moins facile à lire pour des enfants français que pour des enfants américains. N'empêche que c'est assez bien réussi comme première lecture. C'est très rythmé. Il y a aussi Janosh pour démarrer avec les enfants.

- En fait, ce sont peut-être les nouvelles qu'il faudrait travailler.

Il faut lire Thierry Lenain. Je n'aime pas tous ses livres parce qu'il a un peu abordé tous les sujets à la mode, je me méfie un peu de ça, mais il y a certains sujets délicats qu'il a bien traités. On est pris, on y croit, il y a un certain bonheur d'écriture. Où es-tu ? (6) ce sont de toutes petites nouvelles, très sensibles au niveau du quotidien des enfants. Des nouvelles, c'est peut-être pas si bête que ça.

Et les documentaires ?

Les documentaires ont démarré plus tardivement et maintenant on vit un peu sur l'acquis. On a complètement renversé la vapeur mais on peut déplorer qu'on n'ait pas l'équivalent des Anglo-Saxons sur des sujets bien précis avec des angles d'attaque un peu originaux. Les Archimède à l'Ecole des Loisirs, j'aime beaucoup. Gallimard c'est très ambivalent : ce sont de beaux produits, on en a plein les yeux et à la limite on ne lit rien, on est très content comme ça. Ce sont des livres qu'on peut cependant regarder en famille, avec toutes les générations, même les plus petits à qui on peut lire le texte. Mais on s'habitue aussi au refus de la profondeur, au refus de la pensée enchaînée. Les Petit point au Seuil, qui sont loin d'avoir autant de succès, ont un propos exactement inverse. C'est intéressant. On a de quoi avoir différentes démarches avec le documentaire et ça c'est très bien, c'est nouveau. Ce n'est pas du tout calqué sur les programmes scolaires. Les auteurs ont très bien compris. On peut aborder toutes les périodes, tous les pays, c'est concret, précis.

- Aucun sujet ne manque à l'appel ?

Les deux domaines pauvres des documentaires c'est les 300 et les 910. Les 300, c'est justement les problèmes de société. Syros avec la collection J'accuse balaie un peu ça mais ce qui est révélateur, c'est que c'est une toute petite chose. Les collections un peu novatrices en géographie, qui montraient les pays avec leurs problèmes, ont cessé d'exister les unes après les autres. Elles avaient à peine le temps d'exister qu'elles disparaissaient.

- Souvent, les problèmes de société sont traités avec des bons sentiments. Cela suffit-il quand il y a autant de rapports de force, d'enjeux économiques ?

Il y a des livres qui montrent ça. En corrigeant les livres les uns par les autres, on arrive à voir qu'il n'y a pas accord sur la couche d'ozone par exemple et que ce n'est pas si simple. LA aussi des collections qui étaient intéressantes ont disparu comme Hachette Palais de la Découverte ou Hachette Fondation Diderot. C'étaient des collections qui étaient intéressantes parce qu'elles touchaient des questions vives de la science là où il y a des désaccords.

Il y a plusieurs collections qui sont centrées sur des thèmes moraux et qui simplifient : c'est un discours psy. et bien pensant. Je suis souvent d'accord avec une bonne partie des messages mais on n'a pas le droit de les donner tout faits. Les solutions ne s'imposent pas.

- Les problèmes que rencontrent les jeunes sont-ils traités ?

J'ai fait un stage aux Etats-Unis et j'ai découvert Judy Blume. Je me suis dit, pourvu que personne ne se rende compte qu'elle existe et manque de pot, l'Ecole des Loisirs l'a trouvée. C'était la première chose que les enfants réclamaient là-bas et maintenant ici, ils réclament Stephen King en CM2. Le rayon est dense sur les problèmes de l'adolescence, la puberté, les problèmes d'adaptation de manière générale. Des collections sont en train de se multiplier : Etats d'âme chez Nathan, et, à La martinière la collection Oxygène. On trouve son créneau tout de suite : " Qu'est-ce-que c'est avoir 16 ans ? Qu'est-ce-que c'est qu'être amoureux ? " C'est pas mal mais quand on aura mieux, on pourra les jeter !

- Et l'orientation des jeunes ?

Il y a une collection au Seuil mais c'est tellement résumé qu'on ne sait pas ce que c'est que ce métier, on ne sait pas comment ça se vit, en quoi ça peut être utile. On voit des filières, on voit qu'il y a différents métiers pour un genre d'intérêt mais ça ne met pas en appétit, ce n'est pas concret, on ne peut pas se faire une idée avant d'aborder l'Etudiant ou quelque chose comme ça. Il y a une recherche qui a été faite sur la représentation des métiers dans les romans. La conclusion c'est que c'est passéiste et qu'il y a très peu de métiers représentés. €a m'intéresserait de refaire le point car je ne suis pas très convaincue que ça soit si négatif que ça, même si c'est vrai qu'il y a des métiers sur-représentés et d'autres qu'on ne voit jamais.

Sur les documentaires, il y a un retard qui a été rattrapé sauf dans ce domaine. On peut se demander pourquoi les collections qui traitent des problèmes de société se cassent la gueule les unes après les autres. J'imagine que c'est un phénomène français parce que l'Histoire, qui est un intérêt national, se porte très bien ; c'est vrai que les enfants aiment. La géographie ne se porte pas très bien. C'est aussi conventionnel que possible même s'il y a des choses comme Les Carnets d'Albin Michel que j'aime beaucoup, mais ça ne continue pas. Chez Mango, j'aime bien leur collection des grands hommes. Les 6ème/5ème les prennent avec plaisir. Quand ils en ont pris un, ils prennent les autres. C'est intelligent.

- Et les revues scientifiques ?

C'est ce que je suis le moins. En fait, on fonctionne sur un petit nombre de revues et elles se copient les unes les autres.

- Quelles pistes pour l'évolution de la production ?

C'est dangereux de parler des livres dont on a besoin parce que le risque, c'est que les auteurs nous les apportent.

On voit des choses apparaître parce que c'est à la mode. Par exemple, les devoirs de philo élaborés par le Seuil. Ce n'est pas vraiment novateur par rapport aux manuels, aux programmes scolaires. Ca prétend rendre accessible de façon non scolaire et aux plus jeunes, des choses qui ne seront abordées qu'en terminale. Je ne peux qu'être d'accord sur le propos car j'ai toujours pensé que la philo n'était pas réservée aux terminales mais pas à tout prix, pas n'importe comment.

 

(1) Max et les Maxi-Monstres, Maurice Sendak, Ecole des Loisirs

(2) Le Géant de Zéralda, Tommy Ungerer, Ecole des Loisirs

(3) Les dernières productions d'Elzbieta qui a publié notamment chez Pastel c'est :

(4) Les dernières productions de Kveta PaKovska

(5) Gallimard

(6) Ed.

Yvanne Chenouf