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La revue de l'AFL
Les
Actes de Lecture n°61
mars 1998
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novembre 1997
3èmes Assises nationales de la Lecture
écrits et identité
L'actualité la plus
brûlante, avec son cortège de misères et de
cruautés, nous rappelle sans cesse que l'écrit, les
écrits sont inséparables de la notion d'identité.
Le drame des "sans-papiers" souligne suffisamment la relation entre les
écrits et l'identité pour que l'individu puisse
travailler, exercer ses droits et ses devoirs de citoyen, en un mot
vivre. Les individus ne sont pas seuls à être soumis
à l'exigence d'écrits, leurs biens, leurs relations
sociales aussi. Les papiers de votre voiture, les titres de
propriétés des biens meubles et immeubles, les factures
qui servent de preuve pour les assurances et autres, les contrats
d'assurance, de mariage, d'emplois, etc. font l'objet d'écrits.
La naissance et la mort ne prennent réalité que dans le
registre d'état civil. Les pièces, les cartes
d'identité prouvent l'identité d'une personne. Identifier
signifie reconnaître une personne, un objet, un écrit
aussi, et les uns et les autres sont reconnus par d'autres
écrits.
Le terme identité provient de la racine latine idem «le
même». Le mot recouvre à la fois la notion groupale
de similitude, de communauté et la notion de personne,
d'individu. L'identité est aussi la conscience de soi
possédée par un individu. Les antonymes, les mots de sens
opposés, sont altérité, contraste,
différence, dissemblance.
L'écrit, c'est-à-dire l'écriture et la lecture, au
contraire se trouve nécessairement englobé dans le
processus de communication et renvoie toujours à la notion
d'altérité. Or la citoyenneté se compose et son
exercice s'effectue à partir des notions d'identité et
d'altérité. C'est autour de la citoyenneté
tissée par les notions d'identité et
d'altérité que se situent à la fois le lien et le
clivage avec le contenu des Assises Nationales de la Lecture de
novembre 1995.
Je voudrais
montrer qu'écrit et identité se trouvent dans un rapport
constant de réciprocité. C'est une conjugaison. D'une
part l'identité de chacun se construit et assure ou assume ses
composantes par rapport à l'écrit (en lecture et en
production d'écrits). D'autre part, l'écrit par
lui-même possède et produit de l'identité.
I - Le rôle de l'écrit dans la construction de l'identité
J'ai choisi de mettre en valeur le rôle de l'écrit dans
trois des plus importantes composantes de l'identité. À
mon sens, ce sont le sexe, la langue, la culture et l'appartenance
sociale. Dans la réalité sociale, ces trois composantes
sont parfaitement enchevêtrées dans les notions de
personne et d'individu. L'identité n'est ni un concept, ni une
notion fourre-tout. Elle repose sur la notion de personne qui
véhicule le personnage (c'est-à-dire
étymologiquement le masque, ce que l'on montre) et ce que l'on
manifeste ou ce que chacun joue, au sens sartrien, devant les autres.
Mais l'identité s'appuie aussi sur la personnalité de
base faite de valeurs incorporées, inculquées, et de
valeurs choisies, faite de culture au singulier et au pluriel, cultures
assimilées et élues. La personnalité de base se
compose d'affectivité engendrant rejets et/ou adhésions
à des groupes primaires d'appartenance ou d'élection.
Remarquons aussi que valeurs, culture et affectivité
s'élaborent toujours en proximité géographique et
en proximité socioculturelle avec plusieurs groupes sociaux.
Inversement les conditions identitaires pèsent sur le rapport
à l'écrit, le contrôlent, le modifient.
A - Le sexe, donnée biologique, conditionne le rapport à l'écrit
Mais le rapport à l'écrit selon le sexe est aussi
fortement corrélé avec l'âge, c'est-à-dire
avec les générations. Malgré la mixité
scolaire, malgré l'uniformité des méthodes
pédagogiques et des contenus scolaires dispensés, -
uniformité qui est un phénomène récent dans
nos institutions -, les divisions sexuelles de la lecture se sont
largement renforcées et quelquefois inversées. Dans les
années 60, les filles de milieu ouvrier lisent moins que les
garçons et dans le milieu aisé, les filles lisent plus
que les garçons. A partir des années 80, les filles
entretiennent un rapport plus étroit avec l'écrit dans
tous les milieux sociaux. Les femmes dans tous les milieux sont plus
nombreuses à rédiger ou avoir écrit un journal
intime, à entretenir une correspondance, à accomplir les
tâches administratives du foyer. Dans l'enquête de
Médiamétrie de 1992 auprès des 8-16 ans, 26 % des
filles et 11 % des garçons écrivent des journaux intimes.
Toutes les enquêtes, des Pratiques culturelles des Français jusqu'aux enquêtes ciblées sur des échantillons restreints comme celle de Bernard Lahire dans Tableaux de familles montrent l'affinité féminine avec l'écrit (1).
Dans sa contribution à l'ouvrage collectif Par écrit,
Bernard Lahire insiste. Pour connaître les raisons pour
lesquelles un enfant ne veut ou ne peut écrire, il est « impossible
de faire abstraction de son identité sexuée et de sa
capacité à reconnaître des objets, des situations
ou des actes, comme des objets, des situations ou des actes masculins
ou féminins » (2). D'une part
l'écriture et la lecture participent à la construction
d'une sphère féminine de l'intimité, on se retire
apparemment du monde pour lire et écrire, et d'autre part les
pratiques de l'écrit sont sexuellement connotées et cette
connotation varie avec les milieux sociaux. Si l'écrit demeure
identifié ou reconnu comme une activité essentiellement
féminine, on comprend mieux, dit encore Lahire, les
résistances des garçons à l'écrit.
L'univers scolaire est fondé sur l'écrit. Le monde qui
entoure l'enfant pour lui transmettre des compétences en lecture
et écriture est majoritairement féminin. Les enseignants,
les documentalistes, les bibliothécaires, les auteurs pour
enfants sont des femmes. A la maison, la mère (ou souvent la
soeur aînée dans les familles immigrées) et non le
père, aide l'enfant à faire ses devoirs, contrôle
ses résultats scolaires, lui apprend à faire une lettre,
en un mot médiatise l'écrit.
B - La langue
Seule la maîtrise de la lecture et de l'écriture peuvent
engendrer l'intérêt ou le plaisir à faire usage ou
à produire de l'écrit. Mais la lecture et
l'écriture sont des modalités du rapport au langage qui
prend forme dans une langue, la langue maternelle, et tout langage
s'inscrit dans une relation affective de communication.
Le rapport à la langue avec le goût ou le non
intérêt pour le sens précis des mots, pour le
respect des formes langagières, se constitue très
tôt et de façon continue à l'intérieur d'un
habitus familial pétri d'affectivité et de sentiment
d'appartenance à une communauté. Dès la
maternelle, un des deux processus suivants se met en place :
- soit l'école va s'efforcer de déconstruire ce rapport
langagier si elle le juge incorrect et d'en reconstruire un autre. Il
faut, dit l'école, bien parler français pour comprendre
l'écrit et pour en produire. Dans ce but, elle utilise toutes
sortes de recettes, de procédés, d'astuces plus ou moins
efficaces qui font l'objet de répertoires, de manuels pour
donner le goût de l'écrit, le goût de lire (3).
C'est alors une lutte entre identité scolaire et identité
familiale, deux identités en cours de construction (4).
- ou bien l'école va développer les propensions
possédées par les enfants de milieu culturel
favorisé à mieux intégrer ou incorporer la culture
scolaire. La lecture est la valeur scolaire par excellence puisqu'elle
ouvre toutes les autres disciplines, qu'elle est la clé de la
réussite scolaire, de l'orientation puis de la promotion sociale
qui en découle.
Historiquement, l'aisance à manier la langue française
orale et écrite, à restituer la mémoire, à
produire de l'histoire locale a été un critère
privilégié de l'établissement de la
notabilité. Le notable sait écrire dans la langue
dominante. Dominer la langue écrite provient d'un pouvoir et
donne un pouvoir, les deux confèrent une identité sociale
valorisante. La langue en refermant sur elle-même la
communauté qui l'emploie, crée une identité qui
exclut les autres, par exemple les langues des adolescents, le verlan,
le langage technique, etc.
C - La culture et l'appartenance sociale
C'est pratiquement la même chose si l'on donne au mot culture un
sens anthropologique. Le lien avec la langue est évident.
Le fait de mal ou bien écrire selon les canons lettrés,
d'être intéressé ou non par l'écrit ne
possède pas le même sens ou la même résonance
selon le milieu social, ni selon le degré
d'intériorisation de la culture écrite scolaire,
degré lié au milieu social.
L'appartenance socio-professionnelle entraîne un certain nombre
de conséquences quant à la nature des savoirs et des
savoir-faire et quant aux jugements sur ces savoirs. Par exemple les
métiers dits manuels ne sont pas ceux qui facilitent le recours
à l'écrit parce que historiquement l'écrit ne
servait pas au travail manuel. C'est devenu inexact pour les
métiers manuels actuels dans lesquels beaucoup d'instructions
sont données par écrit sur écran ou papier et pour
lesquels il faut remplir des bordereaux informatisés ou des
imprimés administratifs écrits dans un langage
éloigné de la langue spontanée.
L'identité culturelle passe par une manière de dire qui
implique échange, partage et reconnaissance par les autres de
votre identité culturelle (5).
Or l'usage de l'écrit est toujours un partage qui induit un
sentiment d'appartenance et procède de la reconnaissance d'un
contenu à l'intérieur d'un cadre culturel commun (6).
L'identité culturelle est une identité collective
construite à travers des processus sociocognitifs de
représentation de soi et de mise en catégories de la
réalité quotidienne vécue en commun et
exprimée dans les discours oraux et écrits des sujets.
Le capital culturel est constitué en grande partie de savoirs
issus d'imprimés de toutes sortes, de la Littérature avec
une majuscule qui correspond au patrimoine de civilisation, jusqu'aux
textes de chansonnettes ou de proverbes. La construction de
l'identité s'opère autant avec des grandes oeuvres
classiques littéraires, musicales, artistiques qu'avec des
produits médiatiques tels que les romans de série,
magazines, musiques et spectacles à grand succès. Leur
résonance n'est pas la même selon le psychisme de chacun,
en partie façonné par la culture d'appartenance et par le
niveau d'aspiration sociale.
Décider une politique de lecture, implanter une
bibliothèque, un centre de ressources ou d'information,
achalander une librairie, un CDI, une BCD dans un quartier, dans une
petite ville, un village, c'est d'abord s'interroger sur le sens de
l'écrit dans la culture ou les cultures des usagers potentiels.
Il est impossible de faire l'économie de cette réflexion
qui conduit à des démarches différenciées
selon les origines culturelles, les âges, les niveaux de langue,
la densité des membres des divers groupes sociaux dans le tissu
social. Dans les milieux culturels peu favorisés, le rôle
et l'usage de l'écrit sont subordonnés à d'autres
valeurs. Chez les jeunes travailleurs, par exemple, tous nantis d'un
diplôme de qualification professionnelle et accomplissant des
métiers et des tâches d'exécution, la lecture et
l'écriture sont convoquées dans un but précis,
presque uniquement en tant qu'outils. Dans ces milieux, les
véritables valeurs résident dans l'action, dans le faire,
dans l'utilité des tâches et l'écrit n'est le plus
souvent utilisé que pour contribuer à l'efficacité
des pratiques professionnelles ou domestiques. Il n'est pas
étonnant que les jeunes travailleurs aient refusé au
cours de leur enfance le lire pour lire ou l'écriture pour
écrire proposés par l'école et la
bibliothèque, et qu'ils soient devenus jeunes travailleurs.
II - L'écrit possède et produit de l'identité
L'historien du livre, Roger Chartier, rappelle que l'identité
des écrits réside dans leur contexte, que ce contexte
soit écrit, suggéré, ou imaginé,
projeté à partir des éléments qui
l'environnent (7).
C'est ainsi que tout écrit relève d'un genre, que tout
écrit manifeste un marquage culturel, que l'écrit
révèle l'état d'une société.
A - Tout écrit relève d'un genre
« La forme de l'objet écrit gouverne toujours le sens que les lecteurs peuvent donner à ce qu'ils lisent », écrit Roger Chartier (8).
Écrire c'est manifester son commerce avec la lecture parce qu'on
écrit toujours dans un genre. Le genre est à la fois un
mode d'écriture et un niveau de lecture/écriture. Pour
lire un roman, il faut entre autres choses, avoir appris les normes du
découpage du récit. Pour écrire une lettre, un
rapport de stage, il faut en avoir déjà lu.
La lecture et l'écriture se présentent comme des
instances d'évaluation de la personne. L'imprimé dans la
lecture, le texte produit dans l'écriture ou la page blanche que
le scripteur ne se décide pas à noircir, sont les lieux
de cette instance.
L'écrit possède, produit et transmet de l'identité
parce que l'écriture n'est pas seulement un travail sur la
langue et à partir de la langue. C'est un travail sur soi. Le
refus d'écrire, la difficulté d'écrire expriment
la résistance du sujet à supporter sa propre image dans
le texte qu'il vient de rédiger. L'identité que traduit
ce texte n'est pas celle qu'il croit avoir, il ne s'y reconnaît
pas. Ce miroir le trahit (9).
B - Tout écrit manifeste un marquage culturel
Ce marquage se situe à plusieurs niveaux. Au premier niveau, les
paratextes (la collection, la prière d'insérer, le
résumé de la 4ème de couverture, les illustrations
...) permettent de nouer "le pacte de lecture" selon Jean-Claude
Passeron ou "le contrat de lecture" selon Alain-Michel Boyer.
Le sens des messages reçus dépend de l'identité de
l'émetteur telle qu'elle est perçue et comprise par le
récepteur, c'est-à-dire par chacun de nous. En somme les
identités des écrits sont interprétées,
reconstruites, imaginées selon les systèmes de valeurs,
les couleurs politiques, les affinités culturelles. Selon le
point de départ d'un projet culturel (ministère de
l'Education, ministère de la Culture, telle ou telle
collectivité locale), il y a des retombées qui influent
sur l'engagement ou le non engagement partenarial. Les identités
sont interactives.
De plus les médias audiovisuels contribuent à fabriquer
des marquages identitaires, quelquefois des stigmatisations
identitaires, par exemple quand il s'agit de jeunes de certaines
banlieues (10).
Pour prendre un autre exemple de marquage culturel, la façon
dont nous rédigeons seulement une adresse nous dénote
culturellement. Dans une grande partie du monde occidental, l'adresse
sur une enveloppe est rédigée du particulier au
général (le nom du destinataire, le numéro et la
rue, la ville, le pays). Dans quelques pays de l'Est et dans la culture
asiatique, l'adresse s'égrène du général au
particulier, ce qui est beaucoup plus logique. Les enveloppes
rédigées en Afrique manifestent d'autres habitudes et
apprentissages culturels.
A un autre niveau, dans bien des cultures y compris la nôtre, les
pratiques de lecture et d'écriture ont été
perçues ou sont encore perçues comme des menaces
identitaires pour le groupe social dominant. L'écrit est une
arme. Si les femmes ou le peuple, éternels mineurs, lisent et
écrivent, l'ordre social se trouve menacé. La lecture et
l'écriture sont des actes pernicieux, des pratiques à
risques.
C - La présence massive, tempérée ou
l'absence d'écrits est révélatrice de
l'état d'une société
En trois décennies, nous sommes passés d'une
société dans laquelle seule une classe sociale utilisait
massivement l'écrit - et l'usage de l'écrit était
la marque d'un pouvoir - à une société dans
laquelle le rapport de tous à l'écrit est une
nécessité pour la survie. L'écrit n'est plus
seulement une exigence démocratique ou un enjeu de pouvoir, il
est devenu un élément de survie, peut-être le
principal.
Et paradoxalement, c'est au moment où la société
en prend conscience, au point de passage, que l'on annonce la mort de
l'écrit, confondant l'écrit, le livre et son support
traditionnel en papier dont l'écrit est en train de se
séparer.
Conclusion
C'est principalement dans les collectivités locales et dans les
institutions qui en dépendent que s'élaborent les
politiques directes, les politiques de l'écrit en
proximité géographique. En prenant connaissance du
programme du colloque, j'ai pris conscience d'une rupture entre le
thème général « Ecrit et identité
» et les contenus annoncés des débats et des tables
rondes sur les politiques de l'écrit. Cette absence seulement
apparente de liens souligne la difficulté à mettre en
place des politiques de lecture et d'écriture qui tiennent
compte des identités. Pourtant sans cette prise en charge des
identités, toute politique de l'écrit est plus ou moins
précaire, sinon vouée à l'échec.
Il ne suffit pas d'acquérir la capacité de penser
ensemble des politiques de l'écrit, ce qui ne serait
déjà pas si mal si tant est que l'on puisse y arriver. Il
faut penser ensemble la diversité des identités inscrites
dans des projets de vie différents afin de donner une
flexibilité aux politiques de l'écrit et les rendre
efficaces dans le long terme. Mais pour cela il faut arriver à
dépasser nos propres identités, celles des corporatismes,
celles de nos autorités de tutelle...
notes
(1) Bernard Lahire. Tableaux de familles : heurs et malheurs scolaires en milieux populaires. Paris : Hautes études : Gallimard : Le Seuil, 1995.
(2) Bernard Lahire. Masculin - féminin : l'écriture domestique, p.145-164, in : Par écrit : ethnologie des écritures quotidiennes / sous la dir. de Daniel Fabre. Paris : Ed. de la Maison des sciences de l'homme, 1997, p.159.
(3) Christian Poslaniec. Donner le goût de lire : des animations pour faire découvrir aux jeunes le plaisir de la lecture. Paris : Ed. du Sorbier, 1990.
(4) Nicole Robine. Les Relations entre la faible lecture et les représentations dominantes dans le milieu social, p. 95-105, in : Les Adolescents et la lecture : actes de l'université d'été d'Evian / sous la dir. de Serge Goffard et Annick Lorant-Joly. Académie de Créteil : CRDP, 1995.
(5) Les Français et leurs langues / sous la dir. de Jean-Claude Bouvier. Aix en Provence : Publication de l'université de Provence, 1991.
(6) Anthropologie de l'écriture / sous la dir. de
Robert Lafont. Paris : Centre Georges Pompidou : Centre de
création industrielle, 1984, cf. les p. 133-218. Voir aussi : Identité, lecture, écriture / sous la dir. de Martine Chaudron et François de Singly. Paris : Centre Georges Pompidou : BPI, 1993.
(7) Roger Chartier, Jean Lebrun. Le Livre en révolutions : entretiens. Paris : Ed. Textuel, 1997.
(8) Ibid.
(9) Nicole Robine. Les Relations de la lecture et de l'écriture entre psychologie et sociologie : représentations et investissement, p. 175-187, in : Les Interactions lecture - écriture / sous la dir. d'Yves Reuter. Berne : Peter Lang, 1994.
(10) Grégory Derville. La Stigmatisation des jeunes de banlieue. Communication et langages, 3ème trim. 1997, n°113, p. 104-117.
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