La revue de l'AFL

Les actes de lecture   n°63  septembre 1998

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Les ateliers d'écriture : pari ou évidence ?

Dans notre précédent numéro (A.L. n°62, juin 98, p.18 et A.L. n°62 p.23), nous avons publié les interventions introductives d'Yvanne Chenouf et de Serge Koulberg A la journée de réflexion sur l'illettrisme et l'exclusion organisée le 20 janvier 1998 A Marseille par l'Association pour le Développement de la Lecture et le Comité de Lutte contre l'Illettrisme. On lira ci-dessous deux des communications faites au cours de cette journée, la première d'Andrée Guiguet, maître de conférences A la Faculté de Lettres d'Aix en Provence sur les ateliers d'écriture et la seconde d'Henriette Stoffel, responsable du service « Français, Langue Étrangère » A l'Université de Provence.


Depuis quelques années, les ateliers d'écriture sont "sortis des facs" où ils étaient, et sont encore, assidûment pratiqués, et ce n'est pas sans raison qu'on en trouve aujourd'hui dans de nombreux lieux d'accueil, de formation et de rencontre.

Je souhaiterais ici envisager les rapports possibles, bien qu'ils semblent pour certains paradoxaux ou prématurés, entre les ateliers d'écriture et les publics en démarche d'alphabétisation. Trop souvent en effet, on pense qu'il faut d'abord "savoir écrire" avant de se lancer dans l'exploration de la création littéraire. Notre hypothèse serait plutôt que c'est parce qu'on veut dire et se dire qu'on aura envie d'apprendre A écrire. Que c'est parce que cet apprentissage lA sera finalisé, porteur de sens, d'échange et de reconnaissance d'altérité, qu'il pourra être vraiment objet d'investissement, de travail et de dépassement.

POURQUOI ÉCRIRE ?

Ecrire pour avoir d'autres mots que ceux de la proximité physique, et si « la langue est essentiellement faite pour dépasser la connivence » (1), elle permet aussi d'instaurer avec l'Autre un dialogue par lequel je le reconnais et lui propose ma vision du monde.
Écrire est une situation de prise de risque (j'écris donc je suis, et je dévoile ce que je suis), mais aussi une situation dans laquelle le soin que je vais apporter A ma mise en mots va manifester et impliquer un partage. Comme Alain Bentolila le montre très clairement, la langue représente une chance d'arbitrage entre moi et l'Autre, pour qui je vais faire appel A toutes mes ressources afin de me faire entendre.
C'est aussi le moyen de prendre en compte et d'accepter les différences réciproques.
Et plus que cela, c'est pour permettre A l'Autre de mieux me comprendre que je vais mobiliser mes capacités langagières et essayer d'en acquérir de nouvelles.
A cet égard, il n'est que de penser aux groupes de rap, de les écouter raconter comment le désir de faire partager leur refus, leur révolte, les a amenés A se pencher sur des dictionnaires, A lire, A écouter d'autres musiques, A chercher les mots justes, les bonnes rimes, A peaufiner les chansons explosives qui leur ont parfois valu le succès. (2)

Y a-t-il une différence entre l'Écriture et les écritures "ordinaires" ?
L'écrit est multiforme, il ne semble pas souhaitable de tenter une hiérarchisation si l'on veut rester libre dans sa démarche de création d'atelier d'écriture. Mieux vaut suivre Michel Dabène dans son refus de classer les différents écrits repérés, position qui rejoint le rejet d'une vision "évolutionniste" de l'écriture.
Il pose l'hypothèse d'un "continuum scriptural" et réfute la dichotomie : écriture littéraire ("noble") et écrits fonctionnels ("faute de mieux"). « Mieux vaudrait, me semble-t-il, approfondir l'hypothèse d'un continuum scriptural, organisé A partir de l'invariant de l'écriture entendue comme processus médiatisé de matérialisation de la langue imposant au scripteur, quel que soit le type de texte ou d'inscription concernés, un usage ritualisé de la langue, et ne relevant pas d'une activité langagière ordinaire. » (3)

Tout acte d'écriture serait donc de l'Écriture ? Ou ne serait "que" de l'écriture ?
Pour Michel Dabène, dans la mesure où toute activité scripturale est « le lieu d'une tension entre les pulsions de la parole vive et le carcan de la fabrication scripturale », dans la mesure également où l'écriture impose toujours ses "modèles", on peut difficilement considérer que l'écriture soit autre chose qu'extra-ordinaire.

POURQUOI FAIRE ÉCRIRE

Qui nous empêche d'adopter la position "haute" et de proposer de l'écriture "vraie", de l'écriture destinée A se faire connaître, reconnaître, destinée A « cicatriser sa souffrance » (4) ?
Pourquoi ne pas offrir cette possibilité lA A tous ceux qui apprennent A écrire ?
Y aurait-il, embusqué derrière cette réticence (priorité donnée A la syntaxe, A l'orthographe, A l'apprentissage du lexique...par exemple) quelque chose qui pourrait renvoyer A une sous-estimation implicite : le public des illettrés ne serait "pas capable" ou "pas encore capable" de passer A cette écriture lA?

Lorsqu'on propose A la lecture le texte que l'on a écrit, on cherche le regard et la réaction de l'Autre, on lui reconnaît une existence tout en posant la sienne. On crée de l'interaction, du lien.

La poésie et l'imaginaire sont sûrement parmi les universaux les plus forts de l'espèce humaine, inhérents A son humanité même. Ils se manifestent peut-être sous des formes surprenantes, voire contradictoires, mais c'est ici justement que la proposition d'écrire prend son sens, son ambition suppose en effet une idée de dignité et d'égalité fondamentale.

Faire le choix d'un atelier d'écriture n'est pas très "confortable" A première vue lorsqu'on travaille avec des adultes qui ont peu de lexique, mais ce choix parie sur le désir qu'ils auront, comme tout un chacun, d'exprimer leur profondeur humaine, leurs interrogations existentielles que toute autre procédure de formation occulte sans même s'en douter.

La réflexion sur soi-même, le besoin de surmonter, de s'interroger, de s'amuser avec la langue se situent hors des frontières sociales et culturelles. Mais lA encore, pas d'ethnocentrisme, tout le monde n'est pas obligé de connaître, d'avoir envie de connaître, ou d'aimer René Char, François Villon ou M.C. Solar.

Écrire, c'est aussi un signe de pouvoir.
L'écriture est un pouvoir : pouvoir de communiquer, de consigner, de garder une mémoire, une trace , et une trace, c'est valorisant. C'est la "preuve" d'une existence particulière, unique, en tout cas.
L'écriture aide A penser le réel, A le construire, A agir sur ce qui nous entoure. Par l'écriture, j'invente un regard sur le monde et je peux confronter ma vision A celle d'Autrui.
Comme l'indique clairement Jean Foucambert : « Si l'écriture est ainsi une action pour penser le monde, elle est aussi une volonté d'agir sur lui en transformant la vision qu'en a le lecteur. » (5)

COMMENT FAIRE ÉCRIRE ?

Lorsque l'on a appris l'orthographe, la syntaxe, le vocabulaire, la conjugaison, peut-on dire que l'on a appris A écrire ? Je renvoie ici A un ouvrage remarquable par sa précision et sa clarté, celui de Yves Reuter (6), où il relève la carence, dans l'enseignement, de l'apprentissage de la langue écrite en tant que telle.
A l'école, en effet, l'écriture se présente trop souvent encore "comme une synthèse magique" des autres enseignements concernant la langue.

En formation d'adultes, le problème ne se pose plus du tout de la même façon, les choses sont déjA jouées, mais par contre, on peut s'appuyer sur des motivations qui aideront A transcender les échecs. Néanmoins, souvent la crainte de "ne pas pouvoir" l'emporte et les formateurs cherchent A obtenir ce fameux "déclic", cette "étincelle", ce démarrage, ce moment où quelqu'un va dépasser ses inhibitions et "se lancer".
Les ateliers d'écriture ont justement l'ambition de donner les moyens de réussir cette aventure, et notamment par la fréquentation des textes, des oeuvres, par leur décorticage technique, par la recherche de leurs "plis", de leurs caractéristiques et, disons-le tout net, par leur pillage sans vergogne.
Comme le remarque Anne Roche dans l'ouvrage collectif L'atelier d'écriture (7), « Ce n'est pas devant un beau paysage, mais devant un tableau qu'on s'écrie : Moi aussi, je serai peintre ! »

L'une des premières réponses des ateliers d'écriture pourra être de proposer des "A la manière de". Évidemment, le souvenir des « Auteurs, des grands Autres, des "vrais" écrivains » (8) peut nous écraser, mais, en permettant d'écrire "comme eux", les ateliers d'écriture peuvent nous aider A trouver comment écrire "comme nous", A découvrir peu A peu notre vraie parole, sans mystification, sans présupposer un "don", une "inspiration", une "prédestination".

Un pas décisif sera réalisé lorsque les écrivants passeront de l'expression (se dire) A la création (dire pour les autres). Ce saut qualitatif implique que le scripteur, enfermé dans sa solitude de scripteur, intègre l'idée qu'il y aura, A l'autre bout, (tout de suite ou plus tard), un Autre, un lecteur pour lequel il doit faire l'effort de la précision.
On voit qu'on est loin ici de cette écriture scolaire où un élève (dépersonnalisé) écrit pour personne (car l'enseignant qui le lira ne lui fera quasiment jamais de retour sur ses réactions de lecteur : ce sera toujours le point de vue "du prof", de l'être institutionnellement placé lA pour le lire que l'élève entendra).

De la nécessité d'avoir de vrais outils d'écriture.
Par contre, de même que le minimum de respect d'autrui devrait m'empêcher de lui faire croire que je le comprends s'il n'en est rien, de même, devrais-je lui donner pour écrire de vrais outils d'écrivain, de vraies techniques d'auteurs ou de spécialistes.
Certes, les débuts peuvent être simplissimes, visant un déblocage et une prise de confiance, mais il faut veiller A ne pas s'enfermer dans un catalogue de techniques ludiques. LA aussi, c'est une question de respect de l'autre : il a A dire (et peut-être des choses riches et terribles).
Ce qu'il a A dire vaut ce que j'ai A dire. Mon rôle est de lui fournir les outils pour le dire, afin qu'il ait les moyens d'aller le plus loin possible dans cette exigence de "performance" et de précision. Bien sûr cela suppose de la réécriture, parfois de nombreuses réécritures, peut-être même l'abandon de plusieurs lignes, paragraphes, pages... L'acquisition la plus importante sera alors celle de la distanciation par rapport au "premier jet". « Les adjuvants de la transformation d'un premier jet en objet fini impliquent tous, en effet, un décentrement minimal de l'auteur par rapport A son texte. » (9)

Et de la nécessité de prendre son temps.
Mais, soyons clairs : qui dit réécriture dit "perte de temps". Cette nécessaire élongation du temps est souvent vécue négativement : il faut faire vite, les formations sont courtes. Et pourtant, c'est justement le contraire qui se passe : cette apparente perte est en réalité un gain pour les écrivants.
Gain en intériorisation (j'apprends A revenir sur ce que j'ai fait),
- en capacités de lecture et d'évaluation (suis-je clair ?),
- en patience (je vais prendre du temps pour mieux faire),
- en tolérance (si l'Autre ne comprend pas, c'est que je n'ai pas dit de façon A être compris de lui),
- en confiance en soi (je vais me donner les moyens de mieux faire)
- en confiance aux autres (j'ose m'exposer sous leur regard et leur lire mes textes A haute voix))
- en authenticité (je capte mes émotions pour essayer de les décrire)
- et bien sûr en capacités langagières parce que je vais chercher, et le formateur va m'aider A apprendre A chercher les mots les plus justes.

Écrire soi-même avant de faire écrire.
On le voit, le formateur, dans ce processus long et complexe, aura un rôle difficile et passionnant. Mais il ne pourra faire l'impasse sur sa propre implication : on ne peut pas écrire par procuration, ni faire écrire en n'ayant pas soi-même expérimenté, dans son corps et dans sa tête, ce qu'est l'écriture.
Alors, une étape préalable et indispensable pour tout formateur désirant "se lancer" en atelier d'écriture devra être sa propre pratique, avec des amis, des collègues ou seul avec des manuels.

Quels sont les ouvrages utilisables ? La liste est longue, des plus techniques aux plus imaginatifs. Je renvoie donc A la bibliographie succincte jointe en annexe.
Cette liste n'est pas exhaustive, et il faut absolument préciser que la démarche de l'atelier d'écriture s'appuie d'abord et surtout sur les propres lectures des formateurs, sur leurs interrogations (de lecteur puis de scripteur), que l'on pourrait résumer ainsi "Comment ça marche ?" Même si le romancier, le poète, n'ont pas communiqué leurs techniques, elles apparaissent A la "dissection" dès lors qu'on cherche au-delA de l'effet.

PLACE ET RÔLE DU FORMATEUR EN ATELIER D'ÉCRITURE.

Le formateur sera souvent sollicité pour donner son opinion, dire "si c'est bon", Il serait préférable (litote) qu'il ait réfléchi A ses références littéraires, A ses représentations de l'écriture, des écrivants, et de lui-même en tant qu'être de lecture et d'écriture. « Il s'agit - pour mieux agir - de mieux se comprendre pour éviter de s'inscrire dans (ou contre) des représentations héritées de son passé ou des positions idéologiques. » (10)

En ce qui concerne les évaluations qui lui seront demandées, le formateur devra procéder A un recul notable avant de se prononcer sur la "valeur" d'un texte. Ses critères devront avoir été passés au crible de son jugement critique, de même que ses valeurs, ses modèles et ses normes lettrées ou techniques.
En fait, c'est sa démarche, sa progression pédagogique et ses objectifs qui lui serviront de guide, et il devra veiller A ne pas se laisser "déborder" par un "expressionnisme" galopant. Les risques de dérive ne sont pas négligeables, d'où la nécessité de garder la tête froide et de bien maîtriser les consignes d'écriture.

Toute proportion gardée, cette entreprise artisanale que sont les ateliers d'écriture tente, par ce travail (manuel) d'"ouvrier de langue" (11), de reproduire ce que faisait Rodin quand il "libérait la statue emprisonnée dans le marbre". Rodin présupposait peut-être la statue, cette statue précisément, dans son bloc minéral. En écriture, tout préexiste virtuellement et tout texte peut servir de matrice et générer d'autres textes.

Mais, attention A l'écriture "caca d'oie" !
En conclusion, je souhaiterais rappeler la nécessité absolue d'avoir des objectifs clairs.
Ils sont certes partout indispensables, mais l'aspect ludique et euphorisant des ateliers d'écriture peut contribuer A un oubli qui serait d'autant plus catastrophique qu'il pourrait passer inaperçu, et laisser en fin de formation des personnes démunies et dépendantes.

Pourquoi ce risque d'une écriture "caca d'oie" ? L'expression est empruntée A Michel Le Bris. Dans sa préface A un roman écrit justement en atelier d'écriture (12), il fait part des doutes qui l'ont assailli A l'annonce de ce projet, soutenu et subventionné par le ministère de la Culture en 1996. Il y était question de « favoriser l'insertion du public en difficulté dans des quartiers en Contrat de Ville » par la rédaction, avec un professionnel de l'écriture, d'un texte publiable. « Bref, le genre d'initiative A faire fuir ceux qui, comme moi, ont une forte tendance A se méfier de tout ce qui peut avoir une allure institutionnelle - et plus encore, s'agissant de création artistique, de toute référence A quelque "collectif" que ce soit. »

Le projet concernant plus particulièrement l'écriture et la lecture, Michel Le Bris s'attendait « au pire », et s'interrogeait : « Un gadget médiatique pour se donner bonne conscience A peu de frais, en jouant aux mères Teresa de la culture ? Le dernier avatar de l'idéologie "socio-cul"? Une nouvelle version de ces pulls caca d'oie que les bourgeoises, jadis, tricotaient pour leurs pauvres, l'écriture aujourd'hui remplaçant le tricot ? »

Et je souhaite terminer lA-dessus : l'écriture "pour les pauvres" est haïssable. On peut s'en garder par une exigence égale envers tous les scripteurs, même si leurs performances ne sont pas égales, et par la certitude de les rencontrer, évidemment et obligatoirement, sur le terrain commun de la condition humaine. A

Animer des ateliers d'écriture : propositions bibliographiques.

Sur les ateliers d'écriture :

- la "série" OULIPO (Ouvroir de Littérature Potentielle), chez Gallimard, Collection Idées, 1988.
- La bibliothèque oulipienne, Ramsay, 2 volumes, 1987.
- OULIPO III, Seghers, 1992.
- l'autre "série" de Alain Duchesne et Thierry Legay, chez Magnard (plusieurs volumes) .
- Babel heureuse de Alain André, Syros, 1989.
- Grammaire de l'imagination (très bien adapté pour le primaire et le collège) de Gianni Rodari, réédité chez Messidor (et aux Éditions Rue du monde, 1997. Cf. A.L. n°61, mars 98, p.33. NDLR)
- Et je nageai jusqu'A la page de Élisabeth Bing, Éditions des Femmes, 1993 (réed.).
- des ouvrages collectifs : Si tu t'imagines (pour l'apprentissage du français aux étrangers) de Lysane Douenel, Geneviève Jackson et Sylvette Raoul, Didier. 1994.
- L'atelier d'écriture, Anne Roche, Andrée Guiguet et Nicole Voltz, Dunod, 1995 (réed.).

Parmi les ouvrages plus théoriques sur l'écriture :

- L'écriture, préalables A sa pédagogie, Paul Léon et Jeannette Roudier, AFL, 1988.
- Enseigner et apprendre A écrire de Yves Reuter, (pour savoir comment faire et pourquoi) ESF éditeur, 1996.


notes
(1) Alain BENTOLILA, De l'illettrisme en général et de l'école en particulier, Paris, Plon, 1996, p.155.
(2) Les bibliothécaires le savent bien d'ailleurs : les dictionnaires de rimes sont empruntés comme ils ne l'ont jamais été.
(3) Michel DABENE, Compétences scripturales et pratiques d'écritures in L'illettrisme en questions, Presses Universitaires de Lyon, 1992, p.105.
(4) Formulation de François Bon, Avoir vingt ans dans les petites villes, film réalisé avec François Caseneuve pour Arte, 1994. François Bon anime depuis des années des ateliers d'écriture et a écrit de nombreux livres autour de ce thème (Cf. A.L. n°54, juin 96, p.49. NDLR)
(5) Jean Foucambert, préface de l'ouvrage de Paul Léon et Jeannette Roudier, L'écriture, préalables A sa pédagogie, AFL, Paris, 1988 , p.17.
(6) Yves Reuter, Enseigner et apprendre A écrire, ESF, Paris, 1996.
(7) Anne Roche, Andrée Guiguet, Nicole Voltz, L'atelier d'écriture, Dunod, Paris, 1995, p.5.
(8) Ibid. Avant-propos.
(9) Alain André, Le désir et la peur, Écrire et faire écrire, ouvrage collectif, « Hors collection » des Cahiers de Fontenay, E.N.S. de Saint Cloud, 1994, p.93. Alain André a également publié Babel Heureuse, Syros Alternative, 1989, ouvrage dans lequel il expose une méthode progressive d'animation d'ateliers d'écriture.
(10) Yves Reuter, Enseigner et apprendre A écrire, op. cité, p.87.
(11) Expression empruntée A Nicole Voltz, op. cité, p.141.
(12) KELT et Ricardo Montserrat, Zone mortuaire, Série Noire, Gallimard, Paris, 1997.

Andrée Guiguet