Les raisons d’utiliser ELSA ne changent pas
Pour au moins 40% d’élèves l’initiation scolaire à la lecture nécessite une poursuite de l’apprentissage premier par un entraînement systématique vers la compréhension maîtrisée des documents écrits. Ces jeunes élèves ne décrocheront pas, d’autres plus grands raccrocheront, s’ils peuvent s’entraîner et progresser grâce à un logiciel adapté à leur niveau et à leurs difficultés.
Maintes fois observé, et encore récemment avec une évaluation financée par le Ministère de l’Education Nationale sur cinq sites en France, le logiciel ELSA montre largement son efficacité de 9 à 18 ans, voire au-delà.
Les raisons de modifier ELSA
Elsa est un logiciel de perfectionnement des compétences de lecture qui réunit les conditions d’un entraînement à une Lecture Savante, particulièrement adapté à la nécessité d’élever rapidement et durablement le niveau de la lecture. C’est un entraînement individualisé constitué de sept séries d’exercices qui s’enchaînent. Comment faire en sorte que l’entraînement grâce à ELSA ne soit pas qu’un temps mécanique devant l’ordinateur -ce dont les élèves se lasseraient bien vite- mais une source de progrès réels, facilement évalués ?
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Dans un rapide historique, ce texte déroule, depuis 1980, les activités de l’Association Française pour la Lecture autour des différents langages, et, particulièrement, du langage écrit. Il s’attache à souligner l’importance de la démarche scientifique empruntée ainsi qu’à décrire les nombreux outils inventés. Il présente, enfin, la dernière plateforme informatique envisagée, attestant, par là, de sa volonté manifeste de poursuivre en matière d’innovation.
L’Association Française pour la Lecture (AFL) a été refondée en 1980 par un groupe de chercheurs de l’Institut National de la Recherche Pédagogique (INRP). Ils avaient été chargés, dès le début des années 1970, d’expérimenter en grandeur réelle, avec plus de 20 000 élèves, de nouvelles organisations pour l’école primaire. L’objectif était de former des élèves qui à 11 ans accèderaient à un collège devenu unique et première étape pour tous d’un enseignement secondaire obligatoire.
L’entreprise consistait à réduire de 3 ans le temps passé à l’école primaire tout en transformant les contenus : remplacer ce qui était enseigné à 90% d’une classe d’âge et se limitait à ce-qu’il-n’était-pas-permis-d’ignorer-pour-entrer-rapidement-dans-la-vie-active, par l’étude des différents langages (outils de pensée) nécessaires à la production de savoirs, savoir faire, savoir penser et savoir sentir que jusque-là la société confiait à une minorité (10%), pour l’essentiel issue des milieux favorisés.
La volonté de réussir une telle évolution a connu, chemin faisant, quelques atermoiements aisément imaginables... Néanmoins, il s’est bien vérifié que l’écrit était le langage dont la non-maîtrise engendrait la discrimination sociale la plus systématiquement impliquée dans l’échec scolaire. C’est pourquoi la grande majorité des acteurs du dispositif de recherche INRP (plus d’un millier d’enseignants, des bibliothécaires, des professionnels du livre et de la presse, des animateurs sociaux, culturels ou sportifs dans les quartiers, des élus municipaux, des comités d’entreprises, des parents d’élèves, etc.) a poursuivi – dans le cadre de l’AFL – des recherches-actions afin de mieux enraciner la maîtrise de l’écrit dans une société désireuse que tous ses membres recourent au langage écrit comme outil pour agir sur leur quotidien.
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