Rencontre d'un auteur ou le regard en surplomb
Lire au second degré ou la conscience d'un regard
Premiers écrits ou l'invention d'un regard
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Aux Petits Enfants les Grands Livres
L'Ecole de Jules Ferry
La manière d'être lecteur
L'enfance de lire : cycle 1
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Ecrire : un nouvel apprentissage
Idéographix : le guide
La littérature enfantine : dossier des Actes de lecture
Les usages experts de l'écrit
Une journée à l'école de l'AFL
Balzac et ses lectrices
L'écriture, préalable à sa pédagogie
Auteur :
collectif
Format :
265 pages - 21 x 25
Édition : AFL
Parution :
édition 1990
Prix : 15,50€
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Des écoles, des pratiques, leurs présupposés théoriques, le type de pédagogie qui en découle... parce que les cycles font peur, parce qu'ils vont bouleverser le fonctionnement de l'école, parce qu'il n'y a plus aujourd'hui d'autres solutions que celles qui passent par l'ouverture et la collaboration avec d'autres partenaires, l'AFL vous propose ses outils et son expérience.
« Enseignant en cours préparatoire depuis 15 ans, je m'efforce, malgré les nombreuses oppositions intérieures et extérieures à l'école, de pratiquer une pédagogie différente. Conscient de la responsabilité de la lecture dans l’échec scolaire, je suis d'accord avec la façon dont vous posez les problèmes : l'augmentation de la qualité de lecture est bien une condition nécessaire du développement économique (une qualification plus élevée est exigée pour travailler), de la vie démocratique (on ne peut participer vraiment au débat d'idées si on ne sait pas lire), de la liberté individuelle (chaque personne doit avoir les moyens de se situer, de choisir ses références, de nourrir ses rêves).
Toutefois, cet accord de principe ne résout pas certaines ambiguïtés ; entre ce que dit l’AFL et ce qu'on dit d'elle, le pas est gigantesque ! Tout d'abord, je suis réticent sur la façon dont vous considérez le travail des instituteurs : la déscolarisation de l’école, dont vous semblez faire un cheval de bataille, n’équivaut pas à la suppression de l'école ? Celle-ci, vu les moyens dont elle dispose, peut elle agir autrement ?
Il n'est pas aisé, croyez-moi, d’aider un enfant à apprendre quand on doit en surveiller 25. Vous vous en prenez violemment au déchiffrement, mais par quoi le remplacer ? Si j'ai bien compris, l'ensemble de vos propositions repose sur l’hétérogénéité : je vois bien l’intérêt de présenter aux enfants un grand nombre d’écrits mais faire la classe à un groupe d’élèves d'âges et de niveaux différents me semble très difficile, voire impossible ! Si les obstacles hiérarchiques se lèvent progressivement, que dire aux parents, comment les associer à ces pratiques nouvelles ?
Une dernière remarque : je considère que la lecture et l’écriture sont étroitement liées et je n'arrive pas à motiver mes élèves pour cette dernière activité que je ne maîtrise pas très bien moi-même : tout le monde est capable d'écrire une recette de cuisine, mais de là à faire un roman... Voilà, en vrac, les questions d'un instituteur qui s'interroge sur son rôle et les pratiques à mettre en oeuvre. Merci d'y prêter attention. »
…comme vous, dans ce dossier, nous cherchons des réponses.
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